Parker connait un début de match difficile, rendant le match compliqué. Pour preuve à la mi-temps il a un ratio lenovo de - 12 alors que son équipe est devant alors qu'il y a égalité.
Il se fait bâcher au début, alors shoote à mi-distance ; ça ne rentre pas, alors il se rapproche et shoote des petites tirs, tear-drops et compagnie, dans le trafic, avec plus de réussite. On le voit même une fois jouer dos au panier, avec réussite puisqu'il va sur la ligne.
Ses progrès à la mène se confirme. Il y a du avoir un déclic là... Ça se traduit par plus de passe, mais surtout plus de passes décisives à l'intérieur, dont une magnifique où il pénètre, arrive sous le panier (peur de se faire contrer), et balance le ballon derrière lui par dessus l'épaule vers Duncan qui le suivait de près...
Il fait un paquet de tentatives de passes, pour des joueurs à distance intermédiaire, pas traduit en passe pour des ratés
Mais on voit tout de suite que dès qu'il n'est plus à plus de 50% au shoot (comme il n'en existe qu'un seul autre à son post : Nash), les Spurs sont d'un coup, une équipe plus ordinaire et qui a des difficultés à gagner face à une équipe moyenne (même la défense était ce soir quelconque). On l'a même vu forcer deux ou trois shoots, un peu énervé sans doute de ne pouvoir pénétrer (c'est qu'il y a du monde dans la raquette ─ avoir Thomas dans la raquette, ça change tout de même beaucoup de chose pour les Sonics). C'est ce qu'il fait à deux, trois minutes de la fin, en prenant des shoots pas faciles à longues distances (dont un trois points à 1h, je pense qu'il est plus adroit à 20h..., c'est plus une place de shoot d'arrière...), mais puisqu'il en met, on va dire qu'il était cluth... "What a beautiful sport car"...
Un match moyen donc pour le Français, disons qu'il fait ses stats, en forçant un peu (40% au shoot). Petite satisfaction tout de même : 6/6 sur la ligne
C'est un vrai plaisir de voir cette équipe jouer : deux meneurs pour trouver le bon joueur démarqué, toujours le bon choix, voir trois meneurs, parce que Duncan peut lui aussi se muer un passeur comme lors d'une passe "back door" pour Gino qui peut partir au dunk.
Trois joueurs ayant toujours joué dans la même équipe NBA, trois génies, trois futurs Hall of Famer, sans doute.
Dans le même match Carlissimo fait une erreur grossière de coatching puisqu'il fait malencontreusement rentrer Gelabale sur le parquet pour une "défense spéciale". Pour ne pas avoir l'air bête, il le laisse quelques minutes en début du quart-temps qui suit. Résultat : un ballon touché = un ballon volé à ses coéquipiers sur un rebond. Pour le reste on aurait cru qu'il y avait autour de lui une sorte de magnétisme contre quoi toutes les attaques des Sonics s'opposent. C'est symbolique et je me répète, même si là avec 7minutes, c'est pas significatif : il finit le seul Sonic avec un ratio positif (quand de l'autre côté, Parker est le seul avec Bowen à être négatif ─ finalement, elle n'est pas si nulle que ça cette stat, le tout est de savoir à quoi elle correspond...).
Retour de Thomas = Retro on the bench
Turiaf revient sur le banc avec les Lakers (au profit de Radma) et son comportement est un peu bizarre. Il ne se bat pas comme avant, semble éteint, résigné... Il doit avoir un Karma jumeau de celui de Noah : l'année dernière, enthousiastes, plein de vie, et là tous les deux semblent bouder...
Les Lakers mènent pendant trois quart-temps avant de se faire rejoindre. Kobe le fait perdre avec un shoot tout pourri : au buzzer, c'est sûr, un fade away c'est plus beau qu'un lay-up tout pourri. Puis il a la clémence des officiels en lui donnant trois lancés alors qu'il n'avait pas armé son shoot (et pour cause, il avait perdu le ballon) et rate un lancer... Y'a un dieu du basket...
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